Christine Ott aux Rencontres Landowski | Valle de la culture

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Christine Ott, joueuse d'ondes Martenot

Les ondes Martenot, instrument rare et envoûtant, est la passion de Christine Ott, une soliste qui se produit à travers le monde. Les Rencontres Landowski lui donnent carte blanche au Grand Théâtre de Neuilly-sur-Seine. C'est le 11 février, c'est à 20 h et c'est incontournable. Professeur au CNR de Strasbourg, Christine Ott multiplie les expériences musicales et les collaborations jouant avec Radiohead, Yann Tiersen ou encore Syd Matters, tout en collaborant à des musiques de film ou des opéras. Un parcours riche et éclectique pour cette Alsacienne qui toucha son premier clavier à 8 ans. Rencontre avec une ondiste passionnée et passionnante.

Vallée-Culture : Comment avez-vous découvert les ondes Martenot ? Christine Ott : J'ai découvert les ondes Martenot un peu par hasard : je devais avoir 18-20 ans, et je faisais la messagère entre ma prof de piano que je détestais et une prof d'ondes que j'aimais beaucoup. Un jour j'ai découvert une partition pour ondes Martenot intitulée « 2 pièces en son-relief » de Jean-Marc Morin : la partition m'a plus interpellée que l'instrument ! Son graphisme, ses petites notes microscopiques, ses lignes ondulées m'ont fascinée. Et quand vous avez commencé à jouer de l'instrument, cela a-t-il été une révélation ? Je n'ai pas eu de coup de foudre immédiat car cet instrument est difficile à maîtriser : j'ai mis 6 ans à le faire chanter comme j'en avais envie. Je ne suis pas quelqu'un de doué, j'ai dû travailler des heures et des heures. Comment décririez-vous les ondes Martenot à un néophyte ? Pour moi, c'est un instrument qui permet la sculpture sonore. Il propose une palette sonore démentielle. Pour décrire les ondes Martenot j'emploierais du vocabulaire emprunté à l'art plastique car il est comme une palette pour un peintre. Et puis ses sons sont très aériens, très vocaux aussi, proches de la voix humaine. Ils ont aussi un côté industriel fascinant. Et vous, comment vous décririez-vous ? Je dirais que je suis quelqu'un de sans frontière... surtout au niveau des styles musicaux. Mon parcours est éclaté : je peux faire 5 semaines d'opéras puis jouer avec un groupe de rock, et ensuite enregistrer une musique de film. J'aime avoir un univers ouvert. J'ai besoin de la diversité sinon je m'épuise. Les Rencontres Landowski vous ont donné carte blanche. Que nous réservez-vous ? La soirée va s'organiser en deux parties : la première sera centrée sur mon album « Solitude nomade », un album conçu comme un voyage. Le 1er morceau est un souffle : je vais le jouer à l'harmonium d'Inde, c'est un petit clavier avec un soufflet... c'est magique. Et pour la seconde partie, j'ai invité 11 musiciens dont Yann Tiersen, Marc Sens ou Denis Barthes. Des artistes avec lesquels quelque chose de très fort s'est passé... Propos recueillis par Annelise Schonbach

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La chambre d'Ott, Carte blanche à Christine Ott, ondiste - Le 11 février à 20 h au Grand Théâtre, 167, avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine. Avec : Christine Ott & invités : Yann Tiersen, Marc Sens, Denis Barthes batteur de Noir Désir - CONCERT GRATUIT - Sur réservation au 01 47 29 34 26 ou mrayer@cg92.fr. Rencontres Landowski - Michael Wookey et les toy-pianos - Les ondes Martenot Rechercher sur le site S'inscrire � la newsletter

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