Fiac ou Fiac ? Portraits de quelques artistes - AgoraVox - le journal citoyen

Culture et Loisirs Fiac ou Fiac ? Portraits de quelques artistes mardi 11 octobre 2005. Ecouter cet article (mp3) Technologie Readspeaker L'art est toujours une question de performance. C'est ce qui explique que l'art est un médium incroyablement puissant et profondément citoyen. Le Festival d'Art Contemporain de Wavignies, organisé entre le 15 et le 23 octobre 2005 par l'association Art & Go, en est la parfaite illustration, se plaçant en contrepoint idéal de la Fiac de Paris. Alors, si vous avez du flair, n'hésitez pas à venir au vernissage de ce premier festival d'art contemporain, le 15 octobre 2005 à 18h30 à l'Agora de Wavignies. Michaël Relave nous propose une version particulière de la peinture, conçue comme art singulier ancré dans un vécu émotionnel et fantasmatique. Ce peintre utilise des techniques et des moyens souvent originaux. Il ne cherche pas à répondre à une demande conventionnelle, ni à s'adapter aux canons esthétiques de tel ou tel médium, style ou norme sociale. Au contraire, il répond à l'élan expressif qui l'anime. Le travail de l'artiste a déjà contribué à sa reconnaissance par le biais de : - Parution au guide Drouot des cotations d'artistes 2005 - Art Majeur Silver Award 2004 Emilie Teillaud, tournée vers un jeu de reflets irisés, autour de la position onirique du corps, des sentiments d'une tendresse, d'une douceur et d'une énergie toutes contenues dans de fines toiles. Chacun peut y ressentir ce dont il a envie. L'originalité de son travail se situe dans la spontanéité expressive de ces corps en libération, alliant souplesse, rigidité, désir, maternité, humilité, et élan de maturité. - Parution au Guide Drouot cotation, LAROUSSE 2005, Galerie virtuelle Drouot - Art Majeur Silver Award 2005 Pascale Louis est, quant à elle, de formation classique, dans le sens où son cheminement est académique. Formée très tôt à l'école Martenot, elle puise son inspiration, façonne son jugement, dans des voyages initiatiques qui l'entraînent de l'Espagne aux Indes. A l'instar des anciens maîtres, elle maîtrise l'ensemble des techniques de son art (dessin, aquarelle, huile, collage...). Corinne Lemoine, par son regard, interroge les visages, les corps, et en fin de compte, l'autre. Son objectif : rendre compte de l'isolement de l'être humain, de sa fragmentation, de l'interaction entre sa propre vision et le reflet que lui renvoie le monde. Le clair-obscur l'a toujours fascinée, le mystère opaque de l'ombre et l'infinie possibilité des noirs, de cette lumière qui soudain éclaire plus que tout ; il en découle un éclat interne et sacré. Le noir s'éclipse, et pose une interrogation sur le blanc, tandis que les couleurs, en tant que toniques, viennent donner leurs vibrations. Jean-Marc Bouvier, par ses voyages, essaie de s'imprégner de cette sagesse millénaire dont l'Asie est certainement le berceau. Par la peinture et l'écriture, cet artiste extériorise son univers intérieur. Par la figuration libre, il retranscrit des visions ou des scènes imaginaires ; par ses peintures à l'encre, il tente d'exprimer des instantanés mentaux, dans une technique inspirée du Zen. Silvia Postel, peintre et graveur, née à Buenos Aires (Argentine) en 1959, obtient le diplôme des Beaux-Arts de Buenos Aires en 1980. Ensuite, elle vient en France, où elle étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, de 1982 à 1986. Actuellement, elle se consacre à la gravure, sur le thème des villes. Les gravures de Silvia sont suffisamment expressives pour être comprises, et leur message est suffisamment discret pour laisser se multiplier les interprétations. Les techniques s'enchevêtrent sans cloisonnement entre le peintre et le graveur. Artiste peintre, Isabelle Iste peint "la gueule de ses contemporains" dans la série 'face à face". L'humain est au centre de ses préoccupations. Plus tard, avec la série "mes contemporains", ses corps énigmatiques témoignent de la difficile condition humaine, avec leurs cicatrices, leurs disgrâces aussi, sans recherche d'une esthétique actuelle, peints sans compromission, mais toujours avec compassion. Agnès Benettot explore l'épaisseur du corps féminin, visible et invisible. Du montrer au cacher, de l'extérieur vers l'intérieur, de la parure vers l'apparence, de la peau vers la chair, du sentiment vers l'énergie, Agnès procède à un déshabillage méticuleux. Les oeuvres sont élaborées sur des supports variés, souvent légers, faits de carton, de papier, de grillage ou de mousse ; l'artiste mélange à des matériaux élaborés des matériaux naturels, tels des coquillages, des graines, des écorces, des plumes, ou encore des perles. Mirta Tabares, artiste peintre, utilisant la technique de l'huile sur toile, impressionne par la force et la chaleur de ses couleurs, tant dans la représentation de natures mortes, que dans la peinture d'intérieurs, de paysages ou de fleurs. La série des poupées intrigue par cette présence de la seule représentation humaine, des poupées emmaillotées au regard raffiné fixant le spectateur. Qui regarde qui ? Laurence Retamero, portraitiste, utilise quant à elle la technique figurative. Ses œuvres sont empreintes d'exotisme et incitent le spectateur au voyage. Alors pour ceux qui souhaiteraient venir nous rejoindre lors du vernissage de ce premier Festival d'art contemporain de Wavignies le 15 octobre prochain, il suffit de consulter une carte entre Creil et Amiens, ensuite c'est fléché ... 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