Quatre pices | Théâtrorama, le panorama du spectacle bien vivant
Quatre pièces | Théâtrorama, le panorama du spectacle bien vivant Accueil A venir Sur les planches Théâtre Théâtre pour enfants Théâtre Amateur Opérette Comédie musicale Danse One Man Show Ciné Théâtre Cirque Expo Marionnettes Tous en scène Côté Cour Côté Jardin En coulisse Cyclorama Annonces Mentions La charte Newsletter Plan du site Archives
Quatre pièces
Publié par Bruno Deslot dans Théâtre le 28 sept 2009 | 1 commentaire Quatre mouvements Dans le mille Gian Manuel Rau s'empare du vaudeville, auquel Feydeau a donné ses lettres de noblesse, pour faire œuvre de restauration. Il exploite la dimension angoissée et hystérique des personnages, autant que le sens du rythme et de la farce pour rendre, à une partition ciselée, sa musicalité raisonnante. Les répliques fusent comme des fléchettes visant leur cible sans détours inutiles et garantissent ainsi, un effet comique montrant que les rouages de la mécanique théâtrale de Feydeau fonctionnent à merveille lorsqu'ils nous entraînent vers l'absurde. Une mise en scène exigeante constitue le pendant d'une scénographie épurée, élégante et précise. Les décors suspendus, montent et descendent sur un plateau réduit à sa plus simple expression, pour lequel seuls les accessoires comptent. Un piano à queue et un canapé poussiéreux, occupent une partie de la scène puis font place à quelques chaises de petite taille qui ne tardent pas à être évincées par un lit rabattu dans un meuble de rangement et un portant circulaire débordant de vêtements féminins. Le jeune metteur en scène a fait appel à des comédiens d'envergure pour interpréter cette partition exigeante qui débutant avec Schubert, s'aventure sur les chemins surprenants de la musique électronique, du chant et de l'utilisation de l'onde Martenot pour composer un univers sonore riche et divers. Dans un tel contexte, comment ne pas résister à la délicieuse Léonie Simaga (Lucile et Annette) drôle, fine et inattendue tout comme Anne Kessler (Henriette et Yvonne) aérienne et touchante dans des rôles tout à fait opposés. Laurent Stocker (Edouard, René et Lucien) impulse, l'air de rien, une dimension comique puissante qui fédère le jeu de ses camarades dont Christian Hecq (Baptiste, Ernest et Joseph) s'empare avec une justesse d'exception. INFORMATIONS & DETAILS» Partagez pour le plaisir: Quatre Pièces (site web) De Georges Feydeau Mise en scène de Gian Manuel Rau Dramaturgie et ondes Martenot Iva Sanjek Scénographie Anne Hölck Costumes Gwendolyn Jenkins Lumières Gian Manuel Rau Création sonore François Thuillard Décors Ateliers Un point Trois Avec Anne Kessler, Laurent Stocker, Léonie Simaga, Christian Hecq, Jusqu'au 25 octobre Du mercredi au samedi à 20h, mardi à 19h, dimanche à 16H00. Théâtre du Vieux Colombier 21 rue du Vieux-Colombier, 75006 Paris